1er jour
Ce fut drôle. Le folklore médicinal me rappelle le folklore belge avec une pointe d'émotion. Débarqués dans les amphis, danser, se mettre en petite tenue... Et moi qui devait "gérer tout ça", ou plutôt attendre que ça passe, parce qu'au final, ils sont civilisés et donc après le temps imparti ils ont arrêté d'eux-mêmes.
Sinon ? Les danses en tenues "légères" c'était drôle. J'ai vu des paires d'attributs se balader...
Je n'étais pas choquée, juste trop prude, j'ai détourné le regard... Suis-je donc trop prude ?
Je ne crois pas. Juste que j'ai tellement de mal à apprivoiser mon corps, qu'apprivoiser celui de l'autre me semble une chose encore plus difficile.
Ce soir, encore, je me suis éreintée sur mon jeu de sport. Ça fait du bien. De la boxe. Pour évacuer la tension. 25 minutes de sport. Ça permet de relâcher la tension.
La tension qui s'accumule pour diverses choses. Le planning des examens est arrivé. Bientôt l'examen d'anglais le 22 novembre. Mes lectures qui n'avancent pas. Mes recherches pour Londres non plus. J'ai envie de sortir. De m'amuser. D'aller en boîte. De draguer sans conséquence. D'embrasser quelqu'un. Bordel, j'ai embrassé personne depuis A... C'est pathétique. Non pas que je ne voulais pas, mais que je n'ai pas eu l'occasion réelle (à part pendant les vacances où 2 mins après avoir tenté de m'embrasser, le mec bourré s'est vomi dessus...) de le faire. Et niveau libido ? Proche de 0. Pas envie d'un mec d'un soir, ni d'un mec tout court. J'ai envie d'embrasser sans que ça porte à conséquence. En fait, j'ai envie d'un nounours géant qui me prenne dans ses bras. Ça, ça serait le pied.