Et bientôt la rentrée

Bon alors. J'ai fait un "grand pas" récemment. J'ai fait lire mes textes à deux amis. J'avoue, c'est stressant. Car hormis mes lecteurs/lectrices anonymes, personne ne les a vu... Et E., qui les a lu, enfin une sélection, les a aimé. Pas eu de retour de l'autre personne.
Mais c'est rassurant, elle aime mes mots, ma prose puisque j'ai fait quelques "poèmes" (avec des gros guillemets hein). En tout cas ça fait plaisir. Et puis elle semble avoir été touchée par mes textes, mais comme il est vrai qu'à certains moments nous avons pu vivre des choses similaires, c'est normal qu'elle puisse comprendre mes textes.
Par contre, oui j'assume, je suis incapable d'écrire un truc gai qui ne parte pas automatiquement dans le cynisme, la noirceur ou toute autre chose bien déprimante. J'y arrive simplement pas. Oui c'est du foutage de gueule comme ici. Pas ma faute, peut-être que quand je serais heureuse, réellement, j'écrirais des trucs heureux ou bien j'arrêterais d'écrire. A voir.
Mais en tout cas, c'est vrai que se mettre à l'écriture dans la langue de Shakespeare est assez vivifiant pour l'esprit. Et puis l'histoire venait en anglais... Parfois, sans comprendre pourquoi, avec des gens anglophones, je leur répond en anglais alors que la conversation était de base en français. NORMAL...
Et sinon ? Lundi je commence un stage qui poutre tout dans le web marketing exactement ce dont je rêvais. Je suis contente mais le challenge risque d'être dur. On verra bien, j'essaye de ne pas y penser, parce que sinon, anxieuse comme je suis je vais encore me rendre malade. Malade comment ? 1er jour du 1er stage : nausée toute la journée, à peine rentrée chez moi, déballage intestinale par voie orale aux toilettes... 1er jour deuxième stage, nausée juste toute la journée... Yummi... Enfin j'essaye de ne pas trop y penser, j'aurais bien le temps de me rendre malade lundi.

Comments

[Helma]

Pourquoi faut-il toujours que je sois dans une sorte d'état second, à la limite de la tristesse pour que les mots sortent enfin ?
je n'en sais rien. Mais écrire est exutoire, écrire exorcise mes peurs en quelques sortes. Écrire, maintenant, je ne peux plus m'en passer. Et je me mets même à griffonner quelques phrases sur mon agendas, juste des bouts, car si je le perds, j'ai pas envie que l'on puisse les comprendre. Juste pour moi quoi.

[Absent_Minded]

Je compatis, c'est pareil pour moi : jamais j'écris quand je suis heureuse, ou alors j'écris des trucs tristes. Et quand je suis triste, j'écris. Des trucs heureux, à peine. Des trucs tristes, beaucoup.