Les jours filent

A une allure démentielle.
J'ai réalisé, très récemment, que mon homonyme se barre très très bientôt et bien trop tôt.
Alors ce soir là, dans mon lit, sans comprendre, j'ai commencé à pleurer, sans pouvoir m'arrêter.
Parce que, le rapprochement qu'il y a eu entre nous, a eu beau être très récent il n'en a pas été moins fulgurant. Une amitié que tu te prends comme ça dans les dents sans t'y attendre, ça fait plaisir. Je savais pourtant qu'elle allait partir à l'autre bout du monde pour toujours si tout va bien et pourtant quand on a commencé à se rapprocher, on en était consciente, elle avait déjà ce projet. Et pourtant, vlan dans les dents, la prise de conscience fait super mal.
Enfin bref. Je m'imagine pas ce que ça doit être pour son mec qui ne la suit pas. Mais le jour de son départ, enfin après l'au revoir, ça va être dur.
On s'est promis que dès que j'aurais mon premier salaire, j'irais la voir, soit pour se faire un road trip en Asie soit pour qu'elle me montre ses voisins les moutons. Mais c'est pas d'ici la veille que je pourrais me payer ça, pas avant un an.
En tout cas, ça m'a fait prendre conscience à quel point on s'était rapproché et si vite, que d'un côté ça fait peur. Une sorte de grande soeur, à qui je peux parler de tout, qui sait toujours me conseiller, et aussi avec qui je peux parler de choses futiles du genre : rah putain t'as vu les tablettes du gars de la série ???