PRS/LDN

Bon alors, d’abord hier.

Pot de « départ ». Enfin si on peut appeler cela comme ça. Sur la grosse douzaine de personnes conviées, 4 sont venues. Et sont arrivées avec au moins 30 minutes de retard. Donc assise, seule à siroter mon cocktail sans alcool. J’ai carburé à ça toute la soirée, pas une seule goutte d’alcool. Enfin, même si mes invités étaient étonnés de ne pas me voir boire une goutte d’alcool, non pas que je ne sois pas totalement remise de la cuite de vendredi dernier, mais tout simplement, par pur esprit de contradiction, ils s’attendaient à me voir boire, alors moi, j’ai dit « non », et dans ce même esprit de contradiction je peux me mettre des mines terribles pour prouver que je « peux faire comme les garçons ».

 Le premier arrivé ? Mon ex. Alors là, d’abord l’envie de dire « LOL » me parcourt tout le corps. Parce que franchement, on est resté environ 10 minutes tous les deux, c’était bizarre… Non pas qu’il se passe quelque chose, mais c’était bizarre quoi… Un certain malaise de ma part, peut être aussi parce que j’étais énervée, d’avoir en plus, courue pour arriver à l’heure. Enfin bref, ensuite, B. arrive. Finalement, elle est passée. Alors qu’elle attaque sa semaine de révision. Pour me rendre mon pull certes, mais aussi parce que c’est mon amie et QU’ELLE au moins, a fait un effort… Par comme certaines. Après, un autre ami est venu et on a passé une soirée à 4 assez agréable au final. Donc le reste n’est pas venu. D’abord, trois excusées, une qui a fini à 22h son boulot, qui habite en banlieue, donc on comprend qu’elle veuille rentrer chez elle… Ensuite, une miss qui avait un concert, qui devait passer après, mais qui, comme elle habite loin, devait trouver quelqu’un chez qui dormir pour pouvoir venir, sinon rentrer directement. Je lui ai dit de rentrer, vu qu’elle ne trouvait personne… Au moins, elle a fait tout son possible pour venir… Ensuite, la dernière, ma voisine, amie de M. qui dinait chez son père en banlieue (décidemment je suis maudite de la banlieue, moi, citadine pure souche), et après, elle a voulu m’appeler mais elle n’avait plus de batterie, au final elle m’a laissé un petit message adorable sur msn alors que je n’étais pas connectée pour tenter qu’on se voit aujourd’hui, avant mon départ, mais cela ne s’est pas fait. Enfin voilà, le reste. Je ne les excuse pas. Et elles peuvent se brosser pour que je leur envoie des cartes ou ramène un souvenir quelconque de Londres, sauf peut être mon homonyme, quand je saurai pourquoi elle n’est pas venue, et parce qu’elle m’a toujours envoyé des pitites cartes de son road trip.

Enfin voilà, j’étais en pétard hier soir.

Mais je me suis calmée. Évidemment hier, en disant « au revoir » à ma grand-mère, j’ai manqué de fondre en larmes en sortant. J’ai « juste » un peu pleuré, mais ça aurait pu être pire. Ensuite, cette envie de pleurer ne pas quitter et ce soir, elle est toujours là. J’ai pleuré en disant au revoir à ma mère, j’ai retenu mes larmes pour mon frère. C’est chiant d’être une grande sensible. J’ai l’impression d’être une sorte de bombe qu’on ne peut retenir. Je préfèrerai parfois ne pas être autant à fleur de peau. Parce qu’en plus, là en arrivant dans ma chambre (au final j’ai réussi à avoir une chambre seule \o/), j’ai juste fondu en larmes, pendant près d’un quart d’heure, avec la respiration difficile qui est venue s’ajouter. Comme une crise de panique, enfin celles que je fais s’accompagne inexorablement de larmes que je ne peux contrôler et cette respiration d’asthmatique. C’est très gênant, vraiment. Enfin voilà.

J’ai commencé à écrire sur mon blog de « voyage ». Mais je ne sais pas si je dois donner l’adresse ici. Parce qu’il y a des photos, que ce blog-ci est anonyme et que donc cela risque de gâcher l’anonymat de celui-ci. Ou sinon juste copier-coller quelques articles.  Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre. Déjà il faut que j’ai internet (que j’aurai probablement lundi mais ce billet EST anti daté). Enfin, on verra bien. Le blues du départ n’est pas prêt de partir, puisque mon père est là jusqu’à lundi midi pour m’aider à m’installer et que donc, je risque encore de fondre en larmes après son départ. Au moins, l’avantage d’être seule, c’est que personne n’est là pour te voir pleurer. Et puis, une fois que j’aurai commencé les cours (vendredi la réunion de prérentrée a lieu), revu des amies, qui sont à Londres, ça ira mieux je pense.  Une fois que je serai intégrée à Londres quoi.

Comments

[Nhan_hien]

Tu me donneras l'adresse de l'autre blog par mail ?
J'ai trop envie de voir ça...
Londres <3