Je reste

Enfin un peu mieux.
Le boulot c'est bon et j'ai même osé demander des choses en plus, ce dont je ne me serai pas crue capable. Pour repartir sur de nouvelles bases, nouveaux supérieurs, alors autant donner une impression de battante dès le départ.
A voir après comment cela va se passer mais je me sens un peu plus sereine.
Et sinon, enfin des vacances, je vais partir m'aérer à la montagne, ça va me faire le plus grand bien. Hier soir, je n'arrivais pas à réaliser que j'étais en vacances, tellement, que j'ai oublié de paramétrer ma boite email avec un message d'absence. Quelle nouille, heureusement, les webmails existants, j'ai pu paramétrer à distance.
Je poste moins, non pas que j'ai moins à dire mais parce que, j'ai de plus en plus peur que l'on trouve ce blog. Je ne sais pas pourquoi. Personne n'en a l'adresse et je devrais être rassurée. Et puis parce qu'aussi j'ai l'impression que ma vie stagne. J'en suis toujours au même point :
Je suis d'une tristesse sans fin, ça me fait toujours un mal de chien. Et B. qui n'est pas à Paris et qui me manque. Et le fait que je ne sais pas de quoi sera fait l'avenir. Et puis la solitude me pèse. Ca fait longtemps maintenant que je n'ai pas eu de relation et j'ai peur de pas savoir comment faire (déjà que quand c'était le cas j'avais peur de ne pas savoir comment faire...).
Et puis j'en veux à S. J'ai été là pour elle, alors qu'elle était mal, à cause de son mec (chose que je ne comprends pas, il fait le con, elle le reprend, il refait le con elle le reprend encore et encore et encore), alors que moi, j'avais et j'ai encore besoin d'elle pour des raisons qui me semblent bien plus évidentes et qu'apparemment elle ne comprend ou elle ne le voit pas. Comme elle est trop obnubilée par sauver son couple, elle m'énerve. Parce que j'aurai besoin d'elle mais elle ne peut pas comprendre ce que je ressens.

Voilà c'est dit. Il fallait que cela sorte.